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Paru le:  30-10-2020

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-395-0

Ean:  9782363923950

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
276 pages

Genre:  Sciences Humaines

Thème:  Essais

Thèmes associés: 

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A la recherche d’un autre Monde

Les chantres d’une mondialisation dite «heureuse» en justifiaient les vertus économiques par le développement du commerce et des échanges internationaux. Ils évoquaient aussi la régulation par le marché au profit des consom

Jean-Michel-T-NB

Jean-Michel Treille est en poste au Commissariat Général du Plan, il participe en tant que secrétaire général de la COPEP (Commission Permanente de l’Électronique du Plan) à la préparation des politiques à l’origine de la société numérique en France. Puis, dans le cadre de la société GAPSET créée à son initiative, il définit et conduit des politiques de modernisation par le numérique et met en œuvre des systèmes de gouvernement assistés par ordinateur pour les secteurs public et privé en Europe, aux États-Unis et en Afrique. Il est responsable de séminaires à l’École de Guerre Économique (EGE) et sur le réseau GDLN (Global Development Learning Network) de la Banque Mondiale.

Notre Monde est de plus en plus confronté aux dégâts de la croissance capitaliste libérale qui a assuré son développement depuis les années 1980. Cette croissance, qui s’est appuyée sur la production puis la consommation de masse en justifiant de surcroît la surveillance de masse, a généré, en effet, non seulement des inégalités sociales mises en exergue par la crise de la COVID 19, mais aussi de graves atteintes, peut-être irrémédiables, au capital naturel dont nous avons hérité (pollutions, diminution de la biodiversité, gaz à effet de serre et réchauffement climatique, etc.). De plus, en toile de fond, se pose la question de la vulnérabilité des systèmes et logiciels complexes de notre monde actuel, monde aux pieds d’argile, alors que nous sommes confrontés à la perspective d’une population mondiale censée s’accroître de plus de 2 milliards de personnes d’ici la fin du siècle.

Les chantres d’une mondialisation dite «heureuse» en justifiaient les vertus économiques par le développement du commerce et des échanges internationaux. Ils évoquaient aussi la régulation par le marché au profit des consommateurs et le «ruissellement», sinon la répartition, au bénéfice de tous des effets économiques de la croissance. En effet, il n’était pas insensé de penser que croissance et développement économique et social pouvaient aller de pair, sous réserve bien sûr de bonnes politiques, tout le monde reconnaissant alors les bienfaits de l’intégration mondiale.