CollectionsArnaud Giovaninetti

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Paru le:  30-03-2019

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-300-4

Ean:  9782363923004

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
232 pages

Genre:  Cinéma

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Arnaud Giovaninetti

soleil noir

Il y a des livres comme des films, qui vous embarquent.

Caroline-Constant-NB

Caroline Constant est journaliste à l’Humanité depuis 1995. Après des études entre l’Université de Paris XIII-Villetaneuse et La Sorbonne , elle a suivi un diplôme en alternance avec le CFPJ, à Paris. A l’Humanité, elle s’occupe, depuis 1999, de l’actualité de la fiction française, mais aussi de tout ce qui relève de l’économie des médias et de la presse, et de la liberté d’expression.

Le 23 janvier 2018, Arnaud Giovaninetti a tiré sa révérence, à tout juste 50 ans. Depuis son plus jeune âge, il avait une passion pour le jeu : À 5 ans, il s’est lancé sur la scène de l’Opéra de Marseille, que son père dirigeait. Dès ses 8 ans, il a suivi des cours de théâtre, avant d’intégrer, à 13 ans, bien avant l’âge requis, le cours d’Irène Lamberton, puis d’embrayer, logiquement, vers le Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris. Dont il est sorti avec le prix Louis Jouvet.
Petit dernier d’une famille de musiciens, il a choisi un autre art pour s’exprimer, et de quelle manière ! Ses débuts, flamboyants, l’ont mené, au cinéma, de l’Amant de Jean-Jacques Annaud aux films d’auteur de Laetitia Masson ou Xavier Durringer. Au théâtre, il a travaillé avec les plus grands, de Gérard Desarthe à Marcel Maréchal, en passant par Jérôme Savary. La télévision l’a aussi beaucoup employé : Josée Dayan, Claude-Michel Rome, Thierry Binisti, Serge Moati, entre autres, lui ont donné des rôles à sa mesure. Et sa partition, toujours incandescente, participait de l’excellence. II était un visage familier, mais il s’est confondu avec ses rôles. Les téléspectateurs l’identifient désormais comme l’ex-mari mutin de la série à succès de France 2, Candice Renoir.

La première fois que nous nous sommes rencontrés, c’était dans un éclat de rire. Tu incarnais Jésus, avec tant de puissance. Jésus. Rien que ça. Toute l’équipe du film répondait aux questions des journalistes. Et toi, le héros du jour, tu étais planqué, avec ta clope, derrière un pilier de TF1. Seul. Tu en as surgi, pour rire à une réflexion que je venais de balancer à une copine journaliste. Un rire, une cascade de cheveux bruns et bouclés, un regard amusé, mais surtout si lumineux. Arnaud, tu étais ce jour-là une incarnation de la vie.