Paru le: 30-04-2025
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-587-9
Ean: 9782363925879
Prix: 28 €
Caractéristiques:
188 pages
Genre: Littérature
Thème: Essais
Thèmes associés:
La Lance d'Athéna. Tome 2
Etudes de Lettres anciennes, modernes et contemporaines

Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change
Le Poëte suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
Que la Mort triomphait dans cette voix étrange…
Francis Moury (ancien élève de Lettres supérieures et de Première supérieure au Lycée Louis-le- Grand en 1978 -1981, D.E.A. de philosophie de Paris IV-Sorbonne, section ontologie et métaphysique en 1983) fut auditeur des séminaires de doctorat de Pierre Boutang mais aussi des cours de maîtres aussi variés que Pierre Aubenque, Bernard Bourgeois et Maurice Clavelin.
Sous la protection symbolique de la déesse Athéna, Francis Albert Louis Moury rassemble les versions revues de critiques littéraires, initialement parues de 2004 à 2017 dans diverses revues et sur le célèbre blog de Juan Asensio, “Stalker-dissection du cadavre de la littérature”, ainsi que quelques textes inédits.
Si les lettres sont le fil rouge de ce tome 2 de La Lance d’Athéna, les autres arts et les autres disciplines sont non moins convoqués : philosophie, esthétique, politique, histoire, sciences humaines, arts de l’espace et arts du temps s’en nourrissent et les nourrissent tout aussi bien. L’ensemble — muni d’un apparat critique, de notes bibliographiques et d’un index nominum — est divisé en trois sections : situation esthétique de la littérature, écrivains contemporains, sauvegarde des lettres.
La déesse grecque Athéna, est, dit-on, née armée de sa lance et de son bouclier. Une fois évanouis ses prestiges religieux et mythologiques, elle devint objet esthétique pour les arts et les lettres occidentales, enfin symbole philosophique encore esthétiquement vivant pour G.W.F. Hegel qui plaçait directement sa propre pensée dialectique sous le signe de sa chouette, s’envolant au crépuscule de l’histoire pour mieux la méditer, ne pouvant dévoiler la lumière réelle qu’au sein des ténèbres.