CollectionsLa quête sauvage
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Paru le:  10-05-2024

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-561-9

Ean:  9782363925619

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
319 pages

Genre:  Littérature

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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KAIROS

Auprès de ces patients incurables, j’ai puisé une énergie inexplicable. Pour peu que le panier de mes tristesses déborde, celui des ondes posi‐tives qu’ils m’envoyaient équilibrait la balance.

Alain_Bodart_NB

Alain Bodart est un Liégeois originaire de La Gleize, ce village où les Allemands ont perdu la Bataille des Ardennes. Ce fils de résistants crée en 1984, une entreprise spécialisée dans le mobilier acoustique.
Le succès phagocytera son temps, entraînant un AVC ; il conservera son inébranlable optimisme pour entamer une vie d’écrivain : Kairos, Dieu grec symbolisant la chance qu’il faut saisir est son quatrième roman.

Kairos est une saga qui retrace la traversée du vingtième siècle au travers de la vie de deux personnages qui a priori, ne devaient pas se rencontrer. Ailan a de la chance ! L’entreprise qu’il a fondée remporte une affaire colossale et c’est l’occasion d’une fête d’entreprise. À un carrefour, sa Jaguar de collection est emboutie. Ailan sombre dans le coma et se réveille amputé des jambes. La chance le poursuit, sa femme le quitte ! Ses collaborateurs le trahissent en vendant les secrets de sa société à la concurrence ; celle-ci est déclarée en faillite. Dans un centre de réadaptation, il tombe amoureux de sa kiné, Mireille d’origine Guadeloupéenne, une cabossée de la vie, elle sera son Kairos. Ensemble, ils quittent tout pour refaire leur vie à La Désirade, l’îlot natal de Mireille. Ils entreprendront dans un secteur où personne ne les attend. Kairos veillera-t-il sur eux au-delà de l’an 2000 ?

De la volonté, je n’en manquais certes pas. La solidarité, je la vivais au quotidien, elle m’entourait de toutes parts. Quand mon père se décidait à partir, c’était en hochant la tête, une tête d’enterrement. Alors, je m’autorisais à penser qu’il ne pouvait pas comprendre. Lui, il était revenu entier de la guerre... Je n’avais pas d’enfants. J’étais devenu un voyageur sans adresse ni bagages : un SDF déraciné ! Le choix d’un centre spécialisé s’était imposé pour y bâtir mon deve‐nir : un nouvel avenir. Pour me reconstruire, Jean‐François, un orthoprothésiste a rétabli la taille qui était mienne (178 cm) dans ma vie d’avant. Grâce à lui, je ne dépends plus de personne pour chausser le manchon de mes prothèses...