Paru le: 30-04-2025
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-634-0
Ean: 9782363926340
Prix: 16 €
Caractéristiques:
160 pages
Genre: Littérature
Thème: Romansdegenre
Thèmes associés:
Diego

Il m’arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l’on est un tant soit peu sensible, on est écorché partout, tout le temps.
Patricia Jaud vit à Montélimar en Drôme provençale. Avec quatre enfants et une vie professionnelle bien remplie en tant qu’infirmière dans l’Éducation Nationale, elle n’a jamais eu la disponibilité d’esprit pour se consacrer à l’écriture. Puis, est arrivé le moment où elle a ressenti comme une urgence à mettre des mots sur les maux. Ce troisième roman, une histoire totalement fictive mais inspiré d’un fait réel explore toujours le thème du passé fondateur.
A l’âge de sept ans, Diego vit un drame familial qui modifie irrémédiablement sa personnalité. Les fractures de l’enfance ont fait de lui un adulte angoissé, manquant d’assurance, mal dans sa peau rendant sa vie difficile et son rapport aux autres compliqué. De la brume à l’azur, de l’ombre à la lumière surgit le champ de tous les possibles. De cette Italie qui l’a vu naître, à une autre qui sera son salut. A l’âge de sept ans, Diego vit un drame familial qui modifie irrémédiablement sa personnalité. Les fractures de l’enfance ont fait de lui un adulte angoissé, manquant d’assurance, mal dans sa peau rendant sa vie difficile et son rapport aux autres compliqué. De la brume à l’azur, de l’ombre à la lumière surgit le champs de tous les possibles. De cette Italie qui l’a vu naître, à une autre qui sera son salut. Il offre à son fils une confession pour que lui au moins comprenne pourquoi il a été longtemps un homme empêché.
Sur la photo de mon baptême, on voit mon papa au centre, la poi- trine gonflée de fierté et le sourire radieux, tenant contre son cœur un bébé couvert de tissu, de dentelle et d’un côté la mère et les quatre sœurs alignées, dans leurs plus belles robes et savamment coiffées. De l’autre côté du père, le parrain et la marraine, puis les oncles et tantes, et les ancêtres. Ils sont nombreux et si serrés qu’on peine à les reconnaître. En fait, le regard est attiré par le bonheur qu’irradie mon père, dans son costume de lin beige clair, vêtement peu commun à cette époque. Il donne l’impression d’être sur la première marche du podium, grand vainqueur avec le plus beau des trophées dans les bras. On me racontera plus tard, que malgré les faibles moyens financiers de mes parents à l’époque, la fête avait été éblouissante. Il fallait toujours le meilleur pour son fils.