Paru le: 06-05-2016
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-205-2
Ean: 9782363922052
Prix: 20 €
Caractéristiques:
301 pages
Genre: Art
Thème: Art
Thèmes associés:
Féminin en art majeur
Hommage aux femmes « artiste – peintre »
La lecture de ce manuscrit a confirmé ma réelle passion pour ces femmes artistes et le message qu’elles nous ont transmis.
Laurence Dionigi a publié des romans, des recueils de nouvelles, une pièce de théâtre et des sketches. Après 10 ans passés à l’étranger, elle s’est installée à Nice. « Féminin en Art majeur » est son 10e ouvrage.
La lecture de ce manuscrit a confirmé ma réelle passion pour ces femmes artistes et le message qu’elles nous ont transmis.
Même si cette information se cache dans un des méandres de notre esprit, il est frappant de constater à quel point les femmes ont dû se battre sinon pour peindre, au moins pour se faire reconnaître en tant qu’artiste peintre et ce depuis toujours.
Le destin de Margaret Ulbrich dont le mari usurpa les oeuvres ressemble à celui de Colette, quelques années auparavant avec Willy, son mari. Finalement, elles eurent gain de cause…mais au prix de quelle bataille !
Concernant Dorothea Tanning je me suis longuement interrogée pour savoir qui influença l’autre en observant les très oniriques tableaux de Max Ernst.
À travers leurs batailles, ces femmes ont contribué à faire avancer la cause des femmes et à travers elles celle de l’humanité. Donc, il est important qu’un ouvrage de cette qualité les réunisse et les mette en valeur.
Mais, n’oublions jamais qu’aujourd’hui encore, une régression est possible. Tout ce qui a été acquis peut être remis en cause.
Eva Vautier - Galeriste
Aujourd’hui encore au XXIème siècle, les femmes sont peu présentes aussi bien dans le domaine de l’art majeur (peinture, sculpture et architecture) que dans les arts mineurs (design, décoration, mode) comparées à leurs homologues masculins. Pourtant, elles ont toujours été nombreuses à peindre ou à sculpter, et ce depuis l’Antiquité, comme l’attestent de nombreux témoignages. Cinq siècles de peinture féminine ont délibérément été passés sous silence et effacés de la mémoire collective. Comment expliquer la domination masculine jusque dans le domaine des arts ? Pourquoi les noms légitimés par l’histoire de l’Art ne se conjuguent-ils qu’au masculin ? Pourquoi encore de nos jours lorsque nous visitons un musée s’attarde-t-on moins devant une toile peinte par une femme que par un homme ?