CollectionsNice, le roman des bars de jadis

87-YS-NVG-1DC

Paru le:  13-04-2012

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-915741-24-7

Ean:  9782915741247

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
245 pages

Genre:  Philosophie

Thème:  Philosophie

Thèmes associés: 

87-YS-NVG-4DC

Nietzsche Van Gogh

Incandescences maudites

L’esprit se refuse à abandonner son intuition, la curiosité le harcèle, l’astreint à l’analyse, lui réclame une réponse quant à la crédibilité de son pressentiment.

Sylviane Bonte
Psychologue en milieu scolaire, administratrice et présidente de MJC, sollicitée au premier chef par les conjonctures et turbulences individuelles où se noient tant de talents originaux, a rédigé en collaboration le deuxième volet d'une topologie nietzschéenne : Friedrich Nietzsche et Sils-Maria, actuellement sous presse (aux éditions Ovadia). Sa sûre connaissance de l'Art pictural des XIXème et XXème siècles, lui confère une autorité réelle en ce qui concerne, spécialement, l'oeuvre de Vincent Van Gogh, dont elle se plaît, ici, à restituer la violente expressivité.

Yves Séméria
Professeur de philosophie et Docteur en biologie, il a produit une abondante bibliographie dans ces deux domaines. Dans ce livre, il propose une perspective philosophique de la vie et de la création de deux hommes que tout oppose en apparence et qui s'avèrent si étonnamment proches. La langue de l'un transpose semble-t-il celle de l'autre et les deux génèrent une fin fulgurante et un commencement éblouissant dans la chair du XXème siècle.

La main et la pensée, la couleur et le verbe, le trait et le geste, le tout mêlé et pris dans un mouvement qui ne semble avoir de cesse, qui se projette comme une prophétie fulgurante dans le plus lointain avenir des hommes. Des ombres tranchantes comme des faux qui tranchent en effet les petits esprits, les talents minuscules qui se nourrissent seulement de l'opinion du jour. Nietzsche et Van Gogh surgissent comme de rien, d'une manière de néant, d'une époque sans doute et comme il se doit, mais qui la portent, la justifient et la signent tout entière. L'un qui se dispose à susciter les vraies questions jusque là esquivées et qui remodèle le sens et la portée même du problème philosophique, l'autre qui tout entier hypnotisé par le soleil arlésien franchit toutes les limites même en apparence les plus insurpassables. Et ces deux hommes hors de l'ordinaire que tout sépare ne constituent plus qu'une entité androgynique. Le temps les saisit dans sa gangue d'éternité.

Friedrich Nietzsche et Vincent van Gogh, tous deux fils aîné de pasteur élevés dans la foi se détournent tôt de la religion. Friedrich, enfant précoce, sérieux, s’interroge sur ce Dieu, dit de bonté suprême qui lui a enlevé son père1. L’intime imbrication du Bien et du Mal l’interpelle dès l’âge de douze ans. Mais la tradition religieuse familiale l’emporte encore sur le doute. L’émancipation ne commence qu’à l’adolescence et le préoccupera sa vie durant «Une telle tentative n’est pas le travail de quelques semaines, mais d’une vie. Se peut-il qu’armé des résultats d’une réflexion puérile, on prétende anéantir l’autorité de deux mille années, garantie par les plus profonds penseurs de tous les temps? »