Paru le: 31-10-2025
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-681-4
Ean: 9782363926814
Prix: 25 €
Caractéristiques:
388 pages
Genre: Science / IA
Thème: Essais
Thèmes associés:
Humain Demain
Tous Esclaves Numériques

L’univers ne serait rien si, dans un coin minuscule, il n’avait pas produit des êtres capables de l’interroger.
Écrivain, compositeur, contre-ténor, artiste graphique et spécialiste des systèmes d’information, il explore depuis plus de quarante ans les liens entre science, informatique et création. Pionnier du data management dès les années 1980, il a travaillé en Californie sur des architectures informationnelles complexes avant de développer une œuvre originale centrée sur le futur de l’humanité, inscrite dans le courant trans- et post-human art. Avec son concept d’Art Total Augmenté – qui conjugue écriture, musique, arts visuels et code – il cherche à éveiller l’esprit scientifique et critique du public. Avec Humain Demain – Tous Esclaves Numériques, il défend une liberté cognitive menacée et propose une coévolution lucide et vitale entre l’humain et la machine.
Et si le véritable danger n’était pas l’intelligence des machines, mais l’effondrement de la nôtre ?
Les oligarchies numériques, qu’elles soient américaines ou chinoises, ont contourné les États pour imposer leur domination. Elles n’ont pas besoin d’armées : elles sculptent nos perceptions, anticipent nos choix, capturent nos désirs. La vraie menace n’est pas la machine qui calcule plus vite que nous. C’est l’humain empêché de penser. La vitesse dévore la nuance. L’automatisation court-circuite la conscience.
Thierry Mutin refuse la résignation. Son livre ne se contente pas d’alerter : il propose une stratégie. Humain Demain – Tous esclaves numériques est un manuel de résistance et de vision.
Ce livre est plus qu’un essai. C’est une alerte lucide et une boussole. Il s’adresse à toutes celles et ceux qui refusent d’être réduits à des variables dans un système automatisé et veulent reprendre la main – sur leur destin cognitif, sur le rôle des États, et sur l’avenir de l’espèce humaine.
Je n’écris pas ces lignes par crainte d’un avenir dystopique. Je les écris parce qu’une part de moi résiste. Une part irréductible de conscience, lucide, qui refuse de se laisser dissoudre dans le silence algorithmique du monde. Ce n’est ni une posture, ni un réflexe de méfiance. C’est une nécessité intérieure. Je refuse de déléguer mon esprit. Je refuse que des intérêts opaques, des architectures invisibles, des lignes de code non élues décident pour moi ce qui vaut d’être vu, pensé, désiré. Nous vivons un basculement anthropologique. Un moment où la technique cesse d’être un outil pour devenir une force de prescription. Elle ne prolonge plus simplement nos gestes : elle les anticipe. Elle ne soutient plus nos décisions : elle les modèle. Ce n’est pas une apocalypse. C’est plus subtil, plus lent, plus systémique. Depuis des millénaires, nous avons tissé nos civilisations avec des récits, des lois, des lenteurs fécondes. Aujourd’hui, nous glissons vers des protocoles automatisés, vers des flux optimisés qui dissolvent, sans violence apparente, notre autonomie cognitive. Ce que nous affrontons n’a pas de visage, pas d’uniforme, pas de camp déclaré.
