Paru le: 27-03-2017
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-363922-35-9
Ean: 9782363922359
Prix: 18 €
Caractéristiques:
pages
Genre: Cinéma, théatre
Thème: Nouvelles
Thèmes associés:
Carnets Buissonniers
Cinéma - théâtre 1943-1946
Pendant cinquante ans, il brûla les planches de sa présence burlesque, en maître et en orfèvre de l’imitation des grandes voix. Avant tout co- médien, il travaille ses personnages du dedans, les griffe et les égratigne avec des mines de chat. Le show-biz ? il n’a même pas tenté de le séduire !iil doit la révélation à Paris qui lui offrira les trois délices de sa jeunesse : le cinéma, le théâtre et le music-hall.
Claude Véga est un comédien des plus rares. Pendant cinquante ans il a régné en maître et en orfèvre de l’imitation des grandes voix du théâtre et du Music-Hall. Sa vocation, il la doit au Paris de sa jeunesse, celui de l’Occupation, et plus précisément encore aux multiples cinémas des boulevards de Clichy et de Rochechouart qu’il fréquentait avec son copain François Truffaut. C’est là, et dans les théâtres alentour, qu’il découvre, encore enfant, tous les artistes illustres, de Mistinguett jusqu’à Danielle Darrieux en passant par Edwige Feuillère, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay qui deviendront ses modèles. Il mémorise sans le savoir leur voix, leurs attitudes et il ne les oubliera plus jamais. Dans ces délicieux carnets, il nous rappelle combien, pendant la Guerre, le cinéma et le théâtre, le music-hall tenaient une place importante dans la vie des Français : il fallait saisir chaque instant de bonheur dans ce Paris occupé par les troupes allemandes. Un immense désir d’être ensemble et de se réaliser, se traduisait dans toutes les petites choses quotidiennes. Avec un rien pour s’habiller, les femmes se faisaient belles et, coquettes, dessinaient sur leurs jambes le fil de soie des bas qu’elles n’avaient pas. Le spectacle était le rêve, l’évasion, l’oubli de ces instants sombres. Par ses croquis tendres et poétiques, Claude Véga livre les souvenirs d’une enfance passionnée, à travers les affiches des pièces et des films qu’il dessinait et annotait au quotidien après les avoir vus.
Maître et en orfèvre de l’imitation des grandes voix du théâtre et du Music-Hall. Sa vocation, il la doit au Paris de sa jeunesse, celui de l’Occupation, et plus précisément encore aux multiples cinémas des boulevards de Clichy et de Rochechouart qu’il fréquentait avec son copain François Truffaut. C’est là, et dans les théâtres alentour, qu’il découvre, encore enfant, tous les artistes illustres, de Mistinguett jusqu’à Danielle Darrieux en passant par Edwige Feuillère, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay qui deviendront ses modèles. Il mémorise sans le savoir leur voix, leurs attitudes et il ne les oubliera plus jamais.
Dans ces délicieux carnets, il nous rappelle combien, pendant la Guerre, le cinéma et le théâtre, le music-hall tenaient une place importante dans la vie des Français : il fallait saisir chaque instant de bonheur dans ce Paris occupé par les troupes allemandes. Un immense désir d’être ensemble et de se réaliser, se traduisait dans toutes les petites choses quotidiennes. Avec un rien pour s’habiller, les femmes se faisaient belles et, coquettes, dessinaient sur leurs jambes le fil de soie des bas qu’elles n’avaient pas.
Le spectacle était le rêve, l’évasion, l’oubli de ces instants sombres. Par ses croquis tendres et poétiques, Claude Véga livre les souvenirs d’une enfance passionnée, à travers les affiches des pièces et des films qu’il dessinait et annotait au quotidien après les avoir vus.