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0367LEO-JPM-ISM-1DC

Paru le:  30-10-2020

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-366-0

Ean:  9782363923660

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
392 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Ismael

C’est moi qui paye. C’est toujours moi qui paye. J’ai le droit, non?…

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"Né à Mostaganem en 1927, Jean-Pierre Millecam a consacré toute son œuvre, écrite durant plus d’un demi-siècle, à l’Algérie et au Maroc, dont il est l’un des témoins historique. Professeur, il publie son premier roman, en 1951, sous les auspices d’Albert Camus, Hector et le Monstre, chez Gallimard. Plusieurs de ses titres seront, par la suite, sélectionnés pour des prix (Fémina, Goncourt, Renaudot...). Certains critiques littéraires lui ont également prédit le Nobel.

Ismaël, un jeune Marocain d’origine paysanne à peine tiré de son adolescence, hérite d’un Cheval qui va lui permettre de s’engager dans la lutte d’Indépendance du Maroc, et d’abord de libérer le Sultan Mohammed V, exilé à Madagascar par la puissance colonisatrice. Son combat pour cette noble cause l’entraîne dans une lutte où le souvenir du Cheval lui permet de réussir au cours d’actions qui semblent relever du surnaturel. Il devient célèbre pour avoir détourné la foudre de ses camarades en lui opposant ses deux paumes, puis pour avoir abattu un hélicoptère avec une seule balle de sa carabine.

C'était dans le fourré aux abords de la ferme. Francis, le chien et moi nous étions allongés sur le tapis d’aiguilles de pin au milieu des lentisques. Les grappes des acacias déposaient leur pollen sur notre toison quand la brise venait à les balancer. Le N’srani disait: « Le cheval, tu veux rire? Le chien, d’accord. De l’autre côté de la mer, tu me vois enfourcher une vache? une brebis ?…» Comme par un fait exprès, au moment où il avait été question de lui, le chien avait dressé les oreilles, et maintenant il semblait suivre la conversation, sourcils froncés, le regard arrêté sur mon compagnon comme s’il le questionnait. Je dis : «Là bas, tu pourrais te contenter d’une mule, d’un âne, non ?»