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Paru le:  28-03-2024

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-265-6

Ean:  9782363922656

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
294 pages

Genre:  Histoire

Thème:  Histoire

Thèmes associés: 

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Moi et Marie-Louise

Plus la vérité tout entière sera connue, plus Bonaparte sera grand.

Jacques-di-Costanzot-NB

Jacques di Costanzo est docteur en médecine, docteur en sciences, médecin des hôpitaux et directeur de recherche en chirurgie expérimentale ; il est également président de l’Association Préhistoire, Epistémologie, Philosophie et médecin-en-chef des armées (R) ; il a exercé les fonctions d’Administrateur du Rotary International de 2012 à 2014 ; Il est Président de la Société Napoléonienne de Marseille.

Janvier 1814, Napoléon s’apprête à affronter la sixième coalition menée par l’Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l’Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d’héritier et remarié avec l’Archiduchesse d’Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d’une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l’île d’Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu’en juillet 1815, date de son embarquement pour l’île de SainteHélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l’Empereur François Ier d’Autriche, élevée à la Cour d’Autriche dans un climat de haine envers « l’ogre Corse », découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s’attache désormais à cet époux attentionné qu’elle finit par aimer sincèrement.

Triste journée que ce vingt quatre janvier 1814 où je dois encore affronter l’Europe qui part en guerre une nouvelle fois contre moi en cette sixième coalition. Qu’ils sont lointains ces temps encore heureux qui ont suivi mon divorce d’avec Joséphine il y a seulement cinq ans! Je ne pensais pas que ce serait fnalement si facile de faire admettre à Joséphine que son devoir fût de se sacrifer par amour à la fois pour moi et pour la France. Je crois qu’elle a, là, atteint des sommets que je croyais inaccessibles à sa courte vue. Le quinze décembre 1809, j’avais réuni un conseil comprenant les membres de ma famille dont Louis, Jérôme, Pauline, Caroline et aussi Murat, Eugène de Beauharnais, Julie Clary l’épouse de Joseph, Cambacérès et Regnault Saint Jean d’Angély.