Nouveautés

0270-leo-yf-lbcf-1dcq-400dpi.jpg

Paru le:  31-10-2015

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-174-1

Ean:  9782363921741

Prix:  18 €

Caractéristiques: 
356 pages

Genre:  Documents / Essais

Thème:  Essais

Thèmes associés: 

0270-leo-yf-lbcf4dcq.jpg

La Bonté, une certaine folie ?

"Le mal est une valeur relative alors que le bien est absolu."

0272leo-eev-photo-yferdjanis.jpg

Youssef Ferdjani enseigne à l’Université de Toulon. Docteur en littérature comparée de l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III. Membre du laboratoire Babel, ses recherches portent sur les liens entre la littérature, la philosophie et la religion. 

Don Quichotte, Jean Valjean, Monsieur Pickwick et l’Idiot sont des hommes au destin peu commun, des originaux ou des parias qui sont très souvent seuls tout en étant en contact avec la société. Ils ont un comportement inhabituel qui les fait passer pour fous aux yeux des autres. Comment se manifeste leur folie? Ils se montrent bienveillants envers leurs semblables et tentent de faire triompher les valeurs du Christ : l’amour, le pardon et la paix. Mais c’est le contraire qui se produit car il y a une inadéquation fondamentale entre ces antihéros et la société dans laquelle ils vivent. Youssef Ferdjani plaide donc ici pour la folie. Faire preuve de bonté s’apparente à une forme de suicide puisque les valeurs du Christ sont bafouées dans la société humaine. Cette idée a été développée par plusieurs philosophes : Érasme, Kierkegaard et Nietzsche. Mais ce sont les grands écrivains Cervantès, Hugo, Dickens et Dostoïevski qui ont le mieux donné vie à cette tension entre bonté et folie. 
Un ouvrage destiné à ceux qui ont pris le parti de la « douce » folie ! 

Les quatre romans étudiés ici sont des œuvres uniques dans la mesure où rien n’annonçait leur existence et qu’elles ne font pas partie et n’ont pas été à l’origine d’un courant littéraire particulier. Il est même possible de dire que dans la production des auteurs en question chacune de ces quatre œuvres constitue un «roman hapax». Néanmoins, malgré leurs spécificités, elles dialoguent entre elles et l’objet de ce travail est de révéler les fils invisibles qui les relient. C’est tout d’abord par les personnages qu’elles mettent en scène qu’elles se ressemblent. En effet, il s’agit toujours d’un héros ayant une identité problématique, ce qui est aggravé par le fait que ce personnage a également un double. Ce sont des hommes au destin peu commun, des originaux ou des parias qui sont très souvent seuls tout en étant en contact avec la société. Ils sont seuls car ils ont un comportement inhabituel qui les fait passer pour fous aux yeux des autres. Leur volonté est de se montrer bienveillants envers leurs semblables, ce sont des philanthropes et plus précisément des redresseurs de torts. Leur bonté est exercée envers tous mais leur mission principale est de sauver une femme placée dans une situation défavorable par les circonstances.

NouveautésL'école des savoirsLa Bonté, une certaine folie ?