Paru le: 30-06-2019
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-334-9
Ean: 9782363923349
Prix: 12 €
Caractéristiques:
120 pages
Genre: Romans
Thème: Romansdegenre
Thèmes associés:
Sans fin, ni titre
Pôle art
Enfin la pluie, c’était ça le beau temps.
« synthétise l’esprit de École de Nice ». Il y est reconnu avec la production de La Cage à Mouches. Cet objet princeps, véhicule essentiel de son expression, est perçu comme une mythologie individuelle, s’inscrivant dans le cadre d’un Art d’Attitude. Sa production artistique s’articule aussi dans son œuvre littéraire. Il excelle dans le Polar.
Dimanche d’automne: Henri Véran enterre Valza, se rend chez Polo, le trouve pendu, le ramène chez lui, met le feu à sa maison, vole la voiture Peugeot de ses voisins. Dans la nuit de dimanche à lundi (5h06), prend l’autoroute et file vers le sud, direction l’Italie; Lundi matin: envoie une grenade sur la voiture, continue et prend une fille en stop, puis la largue. La Peugeot flanche, il prend une nouvelle voiture après avoir lancé sa deuxième grenade sur une aire de repos station-service. Puis il prend une nouvelle sortie (Menton), car il s’aperçoit qu’il y a un bébé dans la voiture.
L’eau tombait drue en martelant la véranda, la gouttière gargouillait et vomissait des flots dans la rigole qui alimentait le caniveau. Noyé dans une grande flaque, le collecteur affichait son impuissance à absorber ce déversement de fin d’automne. La pluie effacerait les traces de ses talons aiguilles qui formaient de tout petits godets dans la pelouse du jardin. Pas vraiment aiguilles mais assez pointus pour faire ces petits trous. Il avait, la veille, placé, semé soigneusement les graines super green: dans les perforations de sa pelouse, maintenant la pluie drainait le fertilisant qu’il avait répandu.