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116-JFP-La-bascule-Couv-noire-1DC

Paru le:  30-11-2012

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-022-5

Ean:  9782363920225

Prix:  18 €

Caractéristiques: 
294 pages

Genre:  Romans

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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La bascule

La vérité est au fond du trou. Mais quand on creuse trop profond, le risque, c'est d'y rester !

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Jean-François Pasques est Lieutenant de Police en fonction actuellement sur la circonscription de Nantes. Chimiste de formation, il a quitté son laboratoire de recherches par manque d'espace. Après avoir embarqué sur un chalutier pour pêcher la langoustine en mer d'Irlande, il est entré dans la Police National, un peu par hasard.
Quatorze années plus tard, il est convaincu d'avoir trouvé sa place dans un monde en perpétuel mouvement. Evoluant au sein de cette administration et notamment en Section Criminelle à la 1ère division de Police Judiciaire, il s'est retrouvé comme il le désirait, au plus proche des hommes et au centre des choses.

Affecté en Police Judiciaire dans un groupe de nuit, le Capitaine Goisset, flic expérimenté et singulier, poursuit l'expérience de sa vie et son effort de vivre. Sa démarche et ses lectures l'ont entraîné dans la solitude en se déliant des règles de vie communes. Désenchanté mais pas résigné, c'est en toute lucidité qu'il a décidé d'affronter son désespoir à travers un grand méditatif.
Lorsqu'une nuit, il est confronté à la victime d'un violeur en série, il se retrouve embarqué dans une enquête qui va basculer sa vie. Son désespoir, devenu force de l'âme, lui permettra enfin de passer de l'autre coté et de s'offrir une destinée.
Dans ce roman criant de vérités, l'auteur nous invite à partager l'intimité d'une affaire qui a marqué son passage en Police Judiciaire : Quarante-huit heures de la garde à vue d'un violeur en série récidiviste, condamné à vingt années de réclusion criminelle.

J’habitais dans une impasse, tout au fond, au dernier étage d’un ancien hôtel particulier réaménagé. Depuis mon balcon, je voyais les grilles qui protégeaient l’accès à l’allée piétonnière, celle que j’empruntais chaque matin, à contre courant de ceux qui partaient travailler. Au-delà des grilles, la ville et mes concitoyens qui se démenaient. Je les admirais souvent et les détestais parfois. J’éprouvais du dédain sans pour autant avoir basculé dans le mépris. J’étais en équilibre, toujours en tension, sans connaître la passion mais avec une réelle compassion. J’étais un des leurs qui savourais le silence raisonnable d’un petit appartement confortable.